Mots associés à l'épilepsie

Catégorie de crises épileptiques souvent diagnostiquée pour la première fois chez les enfants et les adolescents. Une absence se caractérise par une perte de conscience qui dure généralement de quelques secondes. La personne semble perdre contact. Ces crises peuvent être soit simples, sans mouvements involontaires notables, soit complexes, avec des mouvements subtils comme des clignements d’yeux ou des tics faciaux.

Une crise d’absence caractérisée par des changements de tonus plus marqués que dans la crise d’absence typique ou dont le début et/ou la cessation ne sont pas brusques, souvent associée à une activité de pointe-ondes lente, irrégulière et généralisée.

Un début soudain, une interruption des activités en cours, un regard vide, parfois accompagné d’une brève déviation vers le haut des yeux. Le patient est habituellement non réactif lorsqu’on lui adresse la parole. La durée varie de quelques secondes à une demi-minute avec une récupération très rapide. Bien qu’un EEG ne soit pas toujours disponible, il montrerait des décharges épileptiformes généralisées pendant l’événement. Une crise d’absence est, par définition, une crise d’apparition généralisée. Le terme n’est pas synonyme de regard vide, qui peut également survenir lors de crises d’apparition focale.

Ce terme désigne les lésions survenues après la naissance. Elles sont survenues après la naissance : traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral (AVC), tumeur, infection du cerveau (méningite, toxoplasmose, par exemple), etc.

Tous les traitements médicaux des différentes épilepsies sont basées sur des antiépileptiques. Les antiépileptiques ne soignent pas l’épilepsie mais réduisent la fréquence et l’importance des crises. On devrait plutôt parler d’anti-crise.

Il existe de nombreuses molécules (plus de 40) qui interviennent différemment au niveau du cerveau.

Interruption (pause des activités, figement, immobilisation), comme dans le cas d’une crise d’arrêt comportemental.

Technique radiologique de visualisation des artères et des veines du cerveau soit par injection intra-artérielle d’un produit de contraste iodé, soit plus fréquemment par IRM (angio-IRM)

C’est une forme d’épilepsie dont les crises se manifestent par une perte soudaine de tout le tonus musculaire. La personne chute brutalement sur les fesses ou parfois sur les genoux ou le visage. Cela entraîne un risque élevé de blessures au moment de la chute. Ces crises sont généralement très courtes et la personne reprend rapidement conscience en quelques secondes.

Un phénomène ictal subjectif qui, chez un patient donné, peut précéder une crise observable (usage populaire).

Activité motrice plus ou moins coordonnée survenant généralement lorsque la cognition est altérée et dont le sujet est généralement (mais pas toujours) amnésique par la suite. Cela ressemble souvent à un mouvement volontaire et peut consister en une continuation inappropriée de l’activité motrice préictale.

Une altération distincte de la fonction du système nerveux autonome impliquant des fonctions cardiovasculaires, pupillaires, gastro-intestinales, sudomotrices, vasomotrices et thermorégulatrices.

L’épilepsie bénigne désigne un ensemble de syndromes épileptiques qui sont généralement caractérisés par un pronostic favorable. Ces formes d’épilepsie sont souvent diagnostiquées dans l’enfance ou l’adolescence et ont tendance à s’améliorer, voire à se résoudre complètement avec l’âge. Les crises dans les épilepsies bénignes sont généralement bien contrôlées par des médicaments anticonvulsivants et ont rarement des conséquences graves sur le développement neurologique ou les fonctions cognitives. Toutefois, il est important de noter que le terme "bénigne" ne signifie pas l’absence totale de risques ou de complications, mais indique plutôt une probabilité élevée de rémission et une qualité de vie relativement normale.

évaluation des grandes fonctions intellectuelles ou cognitives (mémoire, langage, etc..) par des tests adaptés à chacune de ces fonctions et à l’âge du patient.

Les deux côtés gauche et droit, bien que les manifestations des crises bilatérales puissent être symétriques ou asymétriques.

Le cerveau est l’organe complexe et central du système nerveux qui se trouve dans la boîte crânienne. Il joue un rôle crucial dans de nombreuses fonctions corporelles, y compris la régulation des fonctions vitales comme la respiration et la fréquence cardiaque, ainsi que des fonctions cognitives plus complexes comme la pensée, la mémoire, et la prise de décision. Composé de milliards de neurones interconnectés, le cerveau est divisé en plusieurs régions spécialisées, chacune avec des fonctions spécifiques. Ces régions incluent le cortex cérébral, le cervelet, et le tronc cérébral, parmi d’autres.

Le régime cétogène est un régime avec beaucoup de matières grasses, une quantité modérée de protéines et très peu de sucre. Son principe est de transformer le mécanisme naturel de création d’énergie par les cellules du corps. En tant normal, l’organisme utilise le sucre comme source d’énergie. De part la nature du régime, l’organisme est contraint de dégrader les lipides produire l’énergie dont il a besoin. Au moment où cela se produit, un mécanisme particulier permet la génération de cétones, molécules qui sont bénéfiques pour l’activité cérébrale. Ce régime est utilisé pour contrôler certaines épilepsies.

Le régime cétogène est un régime avec beaucoup de matières grasses, une quantité modérée de protéines et très peu de sucre.

Son principe est de transformer le mécanisme naturel de création d’énergie par les cellules du corps. En tant normal, l’organisme utilise le sucre comme source d’énergie. De part la nature du régime, l’organisme est contraint de dégrader les lipides produire l’énergie dont il a besoin. Au moment où cela se produit, un mécanisme particulier permet la génération de cétones, molécules qui sont bénéfiques pour l’activité cérébrale. Ce régime est utilisé pour contrôler certaines épilepsies.

Un chromosome est une longue molécule d’ADN enroulée, contenant de nombreux gènes, régulateurs et autres éléments séquentiels, qui joue un rôle clé dans la transmission des traits héréditaires.

Type de crise épileptique caractérisé par des contractions musculaires rythmiques (Mouvements saccadés, soit symétriques soit asymétriques, qui sont régulièrement répétitifs et impliquent les mêmes groupes musculaires).

Un chromosome est une longue molécule d’ADN enroulée. Il contient de nombreux gènes, régulateurs et autres éléments séquentiels. Les chromosomes jouent un rôle clé dans la transmission des traits héréditaires.

Relatif à la pensée et aux fonctions corticales supérieures, telles que le langage, la perception spatiale, la mémoire et la praxie. Le terme précédent pour un usage similaire en tant que type de crise était psychique.

Connaissance de soi ou de l’environnement.

Voir conscience. Une conscience altérée ou perdue est une caractéristique des crises focales avec altération de la conscience, précédemment appelées crises partielles complexes.

Trouble psychologique entraînant des symptômes physiques sans cause médicale évidente.

Série de contractions musculaires involontaires et souvent violentes, généralement déclenchées par une activité électrique anormale dans le cerveau.

Ces crises apparaissent entre 6 mois et 6 ans, et se manifestent par des convulsions accompagnées de forte fièvre. Ce ne sont pas des crises d’épilepsie. En effet, ces convulsions ne traduisent pas une irrégularité de l’activité électrique du cerveau. Elles sont liées à la température excessive du corps (qui n’est pas toujours bien contrôlée chez les très jeunes enfants).

En savoir plus : consultez cette page du site ameli.fr.

Le cortex est la couche externe du cerveau, composée de matière grise, et joue un rôle clé dans des fonctions comme la perception, la pensée et la prise de décision.

Occurrence transitoire de signes et/ou symptômes due à une activité neuronale anormalement excessive ou synchrone dans le cerveau.

Terme utilisé en médecine pour décrire une condition dont l’origine ne peut pas être déterminée même après des examens et des tests diagnostiques exhaustifs.

Accès de pleurs, qui peuvent ou ne peuvent pas être associés à de la tristesse.

Phénomène physiologique et répandu, c’est une perte d’unité transitoire entre la conscience, les fonctions sensorimotrices, les pensées, la mémoire, les émotions. Elle survient lors d’activités répétitives (par exemple : au volant de sa voiture sur un trajet connu où l’on conduit de façon automatique, en pensant à autre chose). C’est aussi un mécanisme de défense utile lors d’un traumatisme, déconnectant le corps des émotions et des pensées

Atteinte cognitive focale caractérisée par un trouble de la lecture

Atteinte cognitive focale caractérisée par un trouble du geste finalisé (se servir d’un objet, dessiner un cube, etc.)

Contractions soutenues à la fois des muscles agonistes et antagonistes produisant des mouvements athétoïdes(*) ou de torsion, pouvant entraîner des postures anormales.

(*) Mouvement involontaire, incontrôlable, incoordonné (muscles agonistes et antagonistes), lent et sinueux (reptatoire, c’est-à-dire ressemblant au mouvement d’un reptile) des membres, surtout du tronc et du visage.

Examen permettant de suivre la qualité du rythme cardiaque. Des électrodes sont placées sur la peau. Elles mesurent les impulsions électriques qui sont déclenchées à chaque battement du cœur.

Examen pour mesurer l’activité électrique du cerveau. Des électrodes sont placées sur le cuir chevelu du patient pour enregistrer les signaux électriques qui sont envoyés par les cellules du cerveaux. Cet examen est essentiel dans le diagnostique de l’épilepsie.

Crises se manifestant initialement par une émotion ou l’apparence d’une émotion comme caractéristique prédominante, telles que la peur, une joie spontanée ou une euphorie, des rires (crises gelastiques) ou des pleurs (crises dacrystiques).

Terme général qui désigne un ensemble de troubles affectant la fonction cérébrale. Ces troubles peuvent être dus à une variété de causes, y compris des lésions cérébrales, des infections, des déséquilibres métaboliques ou toxiques, et des conditions hypoxiques (manque d’oxygène). Les symptômes de l’encéphalopathie peuvent varier en fonction de la cause sous-jacente, mais ils incluent souvent des déficits cognitifs, des troubles de la motricité, des changements de personnalité, et d’autres symptômes neurologiques.

Situation médicale grave caractérisée par des crises épileptiques prolongées ou récurrentes sans récupération complète entre elles.

Membres supérieurs avec extension du bras (généralement controlatéral à la zone épileptogène) avec flexion du coude de l’autre bras, formant une figure de 4.

Une crise épileptique focale, anciennement connue sous le nom de crise partielle, est un type de crise épileptique qui débute dans une région spécifique du cerveau. Ces crises peuvent être classées en deux sous-types principaux :

  • Selon le niveau de conscience préservé ou non durant la crise
  • Selon l’aspect moteur ou non de la crise

Dans certains cas, une crise focale peut se propager sur les 2 hémisphères du cerveau et se rapprocher ainsi des crises généralisées.

Les crises focales peuvent prendre origine dans des structures sous-corticales.

Consultez l’article dédié pour en savoir plus.

Éclats de rire ou gloussements, généralement sans un ton affectif approprié.

Origine à un certain point à l’intérieur du cerveau et engage rapidement des réseaux distribués des deux côtés.
Les crises généralisées peuvent se manifester de différentes manières, y compris des convulsions tonico-cloniques, des absences, ou d’autres formes atypiques. En raison de l’implication globale du cerveau, la conscience est souvent altérée pendant ces crises.

Pour plus de détails, consulter l’article dédié sur les crises d’épilepsie généralisée

Ancien terme utilisé pour désigner les crises Tonico-Cloniques

Création de perceptions composites sans stimuli externes correspondants impliquant des phénomènes visuels, auditifs, somesthésiques, olfactifs et/ou gustatifs. Exemple : "Entendre" et "voir" des gens parler.

Condition médicale d’origine inconnue.

Le terme inconscient peut être utilisé comme abréviation pour une conscience altérée.

L’influx nerveux, également connu sous le nom de potentiel d’action, est un signal électrique qui se propage le long de la membrane d’un neurone. Il est généré par des changements ioniques transitoires qui entraînent une inversion de la polarité de la membrane cellulaire. Cet événement est crucial pour la communication entre les neurones et pour le fonctionnement global du système nerveux. L’influx nerveux est initié dans le corps cellulaire ou les dendrites d’un neurone et se propage le long de l’axone jusqu’aux terminaisons nerveuses, où il peut induire la libération de neurotransmetteurs dans la fente synaptique. Ces neurotransmetteurs peuvent ensuite se lier aux récepteurs d’un neurone post-synaptique, permettant ainsi la transmission de l’information. Dans le contexte de l’épilepsie, des anomalies dans la génération ou la propagation de l’influx nerveux peuvent contribuer à l’activité électrique anormale caractéristique de cette condition.

Mesure de la concentration des électrolytes sanguins : sodium, potatium, calcium, etc.

IRM

Technique d’imagerie médicale utilisant des champs magnétiques pour visualiser les structures internes du corps.

Elle permet de visualiser les régions cérébrales qui commandent les grandes fonctions (motrices, visuelles, du langage)

Terme traditionnel indiquant la propagation de mouvements cloniques à travers des parties du corps contiguës de manière unilatérale.

Les MAE sont les traitements principaux des personnes avec épilepsie. Ils interviennent pour réduire la fréquence et l’importance des crises d’épilepsie. Il existe de nombreuses formes de traitements (plus de 40 molécules différentes) qui interviennent de plusieurs manières sur le cerveau. Les médicaments sont élaborés pour répondre à certains types d’épilepsies. Près de 70% des patients vont avoir une épilepsie stabilisée par le traitement médical.

symptômes en rapport avec une mise en jeu du système dit "végétatif" qui module et régule le fonctionnement des viscères et organes de manière inconsciente. La température, la respiration, le rythme cardiaque, la salivation, la digestion... sont régulés par le système végétatif.

Implique la musculature sous n’importe quelle forme. L’événement moteur pourrait consister en une augmentation (positive) ou une diminution (négative) de la contraction musculaire pour produire un mouvement.

Contraction soudaine, brève (<100 ms) involontaire d’un ou plusieurs muscles ou groupes musculaires, avec une topographie variable (axiale, membre proximal, distal). Le myoclonus est moins régulièrement répétitif et moins soutenu que le clonus.

Saccades des paupières à des fréquences d’au moins 3 par seconde, souvent accompagnées d’une déviation des yeux vers le haut, généralement de moins de 10 secondes, souvent déclenchées par la fermeture des yeux. Il peut y avoir ou non une brève perte de conscience associée.

Type de crise généralisée caractérisée par une secousse myoclonique conduisant à une composante motrice atonique. Ce type était auparavant appelé myoclonique-astatique.

Ce type de crise se caractérise par un ou plusieurs secousses des membres de manière bilatérale, suivies d’une crise tonico-clonique.

Les secousses initiales peuvent être considérées comme une brève période de clonus ou de myoclonie. Les crises présentant cette caractéristique sont communes dans l’épilepsie myoclonique juvénile.

Le nerf vague, également connu sous le nom de dixième nerf crânien, est l’un des nerfs les plus longs et les plus complexes du système nerveux autonome. Il est impliqué dans la régulation de nombreuses fonctions corporelles involontaires, y compris la fréquence cardiaque, la respiration, et la digestion. Le nerf vague commence dans le cerveau et descend le long du cou, passant par le thorax et l’abdomen, où il innerve divers organes. Dans le contexte de l’épilepsie, la stimulation du nerf vague est une méthode de traitement qui peut être utilisée pour contrôler les crises chez certaines personnes lorsque les médicaments anticonvulsivants sont inefficaces ou mal tolérés. Cette technique implique l’implantation chirurgicale d’un dispositif qui envoie des impulsions électriques au nerf vague, dans le but de moduler l’activité électrique cérébrale et de réduire la fréquence des crises.

Le neurone est la cellule fondamentale du système nerveux, spécialisée dans la réception, le traitement et la transmission de l’information sous forme de signaux électriques et chimiques. Un neurone typique est composé d’un corps cellulaire, ou soma, qui contient le noyau, et de prolongements cellulaires appelés dendrites et axones. Les dendrites reçoivent les signaux des autres neurones ou de l’environnement, tandis que l’axone transmet ces signaux vers d’autres cellules, y compris d’autres neurones, les cellules musculaires ou les glandes. La communication entre les neurones se fait généralement via des synapses, où les neurotransmetteurs sont libérés pour activer ou inhiber l’activité du neurone post-synaptique. Dans le contexte de l’épilepsie, des dysfonctionnements dans la communication neuronale peuvent conduire à une activité électrique anormale, entraînant des crises épileptiques.

Désigne un type de crise qui ne peut être décrit par la classification de l’ILAE de 2017 soit à cause d’informations insuffisantes, soit en raison de caractéristiques cliniques inhabituelles.

Si la crise est non classifiée parce que le type de début est inconnu, une classification limitée peut quand même découler des caractéristiques observées.

Ce type de crise, qu’elle soit focale ou généralisée, se caractérise par l’absence de manifestations motrices importantes.

Incapacité à réagir de manière appropriée par le mouvement ou la parole lorsqu’une stimulation est présentée.

Ancienne dénomination utilisée en 1981. Correspond aux Crises Focales à Conscience Altérée.

Ancienne dénomination pour désigner les Crises Focales Sans Altération de la Conscience.

Onde de très brève durée (<70 millisecondes) et de grande amplitude enregistrée sur l’EEG.

Pointe suivie d’une onde lente enregistrée sur EEG

Succession de plusieurs pointes enregistrée sur l’EEG

Type de crise motrice focale avec extension d’un bras et flexion au niveau du coude et du poignet contralatéraux (*), imitant le jeu d’épée avec un fleuret. Cela a également été appelé une crise de la zone motrice supplémentaire.

(*) controlatéral = élément situé du côté opposé : la main droite est controlatérale par rapport à la main gauche

Voir "influx nerveux"

Cela désigne la diffusion de l’activité épileptique d’un endroit à un autre dans le cerveau ou l’engagement de réseaux cérébraux supplémentaires.

Capacité à réagir de manière appropriée par un mouvement ou la parole lorsqu’on est confronté à un stimulus.

Régime alimentaire riche en graisses et pauvre en glucides, utilisé pour traiter certaines formes d’épilepsie.

Le régime cétogène est un régime alimentaire spécialisé qui consiste en une consommation élevée de graisses et une réduction drastique des glucides, avec un apport modéré en protéines. Ce régime vise à induire un état métabolique appelé cétose, dans lequel le corps utilise les corps cétoniques produits à partir des graisses comme principale source d’énergie au lieu des glucides. Dans le contexte de l’épilepsie, le régime cétogène est souvent utilisé comme une option de traitement pour contrôler les crises chez les patients qui ne répondent pas bien aux médicaments anticonvulsivants. Bien que le mécanisme exact par lequel ce régime exerce ses effets anticonvulsivants ne soit pas complètement compris, plusieurs études ont montré qu’il peut être efficace dans la réduction de la fréquence et de la sévérité des crises chez certains patients. Ce régime doit être suivi sous surveillance médicale stricte en raison de ses effets potentiels sur le métabolisme et les niveaux de nutriments.

Une expérience perceptive qui n’est pas provoquée par des stimuli appropriés du monde extérieur.

Un spasme épileptique se présente comme une flexion, une extension ou une extension-flexion mixte des muscles principalement proximaux et tronculaires. Ils surviennent généralement en grappes et le plus souvent pendant la petite enfance.

Mouvement soudain de flexion, d’extension ou mixte extension-flexion, affectant principalement les muscles proximaux et du tronc, généralement plus soutenu qu’un mouvement myoclonique mais pas autant qu’une crise tonique. Des formes limitées peuvent se produire : grimaces, hochements de tête, ou mouvements oculaires subtils. Les spasmes épileptiques surviennent souvent en salves. Les spasmes infantiles sont la forme la plus connue, mais les spasmes peuvent survenir à tout âge.

Ancien terme pour désigner les spasmes épileptiques. Le terme « spasmes infantiles » reste approprié pour les spasmes épileptiques survenant à l’âge infantile.

Étude de l’activité électroencéphalographique à partir d’électrodes implantées directement dans le cerveau.

Une épilepsie symptomatique est une forme de la maladie où les crises sont causées par une condition ou une lésion cérébrale identifiable, telle qu’une tumeur, une infection ou un traumatisme. Contrairement à l’épilepsie idiopathique, où la cause est inconnue, les épilepsies symptomatiques ont une étiologie clairement définie. Le traitement de ces épilepsies peut inclure non seulement la gestion des symptômes avec des médicaments anticonvulsivants, mais aussi des interventions pour traiter la cause sous-jacente, comme une chirurgie pour retirer une tumeur cérébrale.

Caractéristique observable ou ressentie indiquant la présence d’une maladie ou d’un désordre médical.

La syncope est une perte de conscience soudaine et de courte durée, généralement causée par une insuffisance de l’apport sanguin au cerveau.

Ensemble cohérent de symptômes et signes cliniques.

Type de crise épileptique (généralisée ou non) qui commence par une phase tonique (raidissement musculaire) suivie d’une phase clonique (secousses musculaires rythmiques soutenues).

Certaines crises tonico-cloniques peuvent être précédées d’une sensation indistincte annonçant la crise ou de mouvements involontaires de la tête ou d’un membre. Ces signes précurseurs ne remettent pas en question la classification de la crise comme généralisée, car les processus biologiques ne fonctionnent pas avec une synchronisation absolue.

Pour la plupart des crises, durant la phase clonique, la fréquence des secousses diminue progressivement. La perte de conscience survient généralement avant ou au moment des mouvements de raidissement et de saccades.

Contrairement aux crises atonique, les crises tonico-cloniques propulsent généralement le patient dans une chute en arrière.

Type de crise commençant dans une région focale, avec conscience ou altération de la conscience, soit motrice ou non motrice, évoluant vers une activité tonico-clonique bilatérale.

Le terme antérieur était crise d’apparition partielle avec généralisation secondaire.

Contraction tonique bilatérale symétrique ou parfois asymétrique suivie d’une contraction clonique bilatérale des muscles somatiques, généralement associée à des phénomènes autonomiques et à une perte de conscience. Ces crises engagent des réseaux dans les deux hémisphères dès le début de la crise.

Une augmentation soutenue de la contraction musculaire durant de quelques secondes à plusieurs minutes.

Une séquence consistant en une phase tonique suivie d’une phase clonique.

Une rotation ou une déviation latérale soutenue et forcée des yeux, de la tête et/ou du tronc, à partir de la ligne médiane.